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Quel est l’impact environnemental d’un courrier électronique ?
Toutes les heures environ 10 milliards d’e-mails sont envoyés à travers le monde. Il s’agit d’une pratique qui utilise des quantités astronomiques d’énergie. Car derrière tout le réseau internet, il y a des serveurs informatiques qui travaillent toute l’année 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.
Ils consomment beaucoup, beaucoup, d’électricité pour fonctionner et aussi pour garder une bonne température.
De notre côté on n’oublie pas : » C’est pas Versailles ici… » on n’oublie pas non plus qu’une température de 19° c’est assez en plein hiver de jour comme de nuit et tant qu’on est dans le salon mais dès qu’on va faire dodo dans sa chambre, quand on en a une, on tombe à 16° (même et aussi dans les écoles ou les enfants sages sont sensés rester assis.)
C’est bon pour la circulation du sang qu’elle nous dit dame Michu, elle dit aussi que de son temps on donnait de la gnôle aux mômes pour les réchauffer.
Tiens de la matière pour s’interroger à propos de celles et ceux que l’on appelle les » écolo sceptiques « .
L’ADEME, estimait en 2014
qu’1 MO envoyé correspondait à 15 grammes de CO2.
Au regard du poids de l’e-mail échangé bien-sûr l’impact ne sera pas le même.
Imaginons l’envoi de 30 mails par jour à différents destinataires pendant 1 an c’est presque 330 Kg de CO2, soit plusieurs milliers de kilomètres d’essence utilisés en voiture.
***Des études + récentes ont été publiées à ce propos, nous reviendrons dessus.
D’ores et déjà on peut affirmer que la publicité et les spams intempestifs que l’on reçoit par centaine sont de trop.
Car, entre le trésor public qui va accuser réception de ma déclaration de revenus et Ray-Ban qui va m’écrire toutes les semaines depuis que j’ai eu le bonheur d’acheter une paire de lunettes auprès de leur enseigne ! Sans commentaires…
Arrêtez les écolo-sceptiques je vous entends.
A propos…
les écolo (le groupe politique)
mène ses campagnes sur internet !
Que nous dit la loi à ce propos :
Que la prospection commerciale par courrier électronique (emailing de prospection, lettre d’information, publicité…) est devenue courante pour les professionnels. Rien n’empêche cette pratique, qui constitue un moyen efficace de fidélisation des clients et de prospection, tant que certaines règles sont respectées. À commencer par le consentement préalable des personnes qui en sont destinataires.
L’acceptation par l’internaute ou l’acheteur.se des conditions générales de vente ne vaut pas pour acceptation concernant l’envoi de courriels commerciaux.
Exceptions à la règle
Dans certains cas, l’entreprise n’est pas pas obligé de recueillir le consentement de la personne qu’elle va démarcher :
si la personne est déjà cliente de l’entreprise suite à un achat précédemment réalisé) et que la prospection concerne des produits ou services similaires proposés par la même entreprise
Si un consentement clair n’est pas nécessaire dans certains cas, la personne doit tout de même, au moment de la collecte de son adresse de messagerie
- être informée » que son adresse électronique sera utilisée à des fins de prospection.
- être en mesure de s’opposer à cette utilisation de manière simple et gratuite.
Ah ! première nouvelle, car mon adresse m’est toujours demandée faute de pouvoir avoir une facture par exemple ou être avertie d’une réparation, d’une réception de commande, etc. Dans tous les cas pour répondre à une sollicitude de ma part. La collecte de mon adresse ne s’est jamais accompagnée d’explications quant aux intentions de prospections et par voie de conséquence la « fameuse » façon simple de m’y opposer !
J’ai comme l’horrible sensation d’être prise au piège… comme une tranche de cheddar dans un wrap, façon burger.
A SUIVRE…
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